Le jeu ciné FRCD - 20e édition
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La semaine est maintenant close, place aux réponses et au classement...
Question 1 : Quel film ?
Réponse : Pension d'artistes (Stage door), Gregory La Cava, 1937.
Proposé par Xtof
Maître méconnu de la comédie américaine, Gregory La Cava excelle dans le mélange des genres, que ce soit l’étrange « Primrose path » où Ginger Rodgers joue une pauvresse dont la mère se prostitue et surtout les merveilleux « She married her boss » et « Stage door ». Dans celui-ci, une Katharine Hepburn aux dents longues monte à New York pour devenir actrice et s’installe dans une pension de troisième zone papillonnant de chorus girls fauchées et de Sarah Bernhardt en devenir. Le film se déploie avec une grande élégance de la comédie vacharde pleine de bons mots au mélodrame le plus tire-larmes. À découvrir.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 2 : Quel film ?
Réponse : Le vol du Phénix (The flight of the Phoenix), Robert Aldrich, 1965.
Proposé par Xtof
Coincé entre un échec public – le pourtant réjouissant « Hush... Hush, sweet Charlotte » – et un énorme succès – le peu ragoûtant « Douze salopards », « Le vol du Phénix » est considéré à tort comme un Aldrich mineur. Suivant le canevas classique du film de survie, Aldrich isole dans un lieu désolé – le désert – des caractères bien trempés qu’il va soumettre à de nombreux rebondissements – le plus horrible étant celui qui donne lieu à la photo de la question. Rien de révolutionnaire mais la joie de voir un film parfaitement huilé (contrairement au moteur du Phénix) où même James Stewart et son grand cœur sont supportables. Un lointain cousin à la mode de Bretagne de « Gerry », le chef-d’œuvre absolu de Gus Van Sant.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 3 : Quel film ?
Réponse : Contre-enquête (Q & A), Sidney Lumet, 1990.
Proposé par Mister Zob
Pas un grand Lumet, diront certains... C'est vrai, ce n'est pas de la même trempe que « 12 hommes en colère », « La colline des hommes perdus », « Un après-midi de chien », « The offence » ou même « Piège mortel » ... Mais ça reste un sacré film ! À chaque vision, je l'apprécie un peu plus. Les trois acteurs principaux sont parfaits, la mise en scène est carrée et l’histoire (basée sur un bouquin signé Edwin « Carlito’s way » Torres) est solide et d’une noirceur implacable. On pourrait croire que Lumet tourne un peu en rond, après « Serpico » et « Le prince de New York », mais il n’en est rien. Les seules faiblesses du film : un rythme pas toujours très soutenu et une musique abominable.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 4 : Quel film ?
Réponse : Réincarnations (Dead & buried), Gary Sherman, 1981.
Proposé par Fred Loukass
« Réincarnations » est le genre de film qui fait généralement l'unanimité chez les amateurs de cinéma horrifique. À partir d'un solide scénario signé des auteurs d' « Alien », le film revisite le mythe du mort-vivant alors qu'il est en fait construit comme une (presque) classique enquête policière. La mise en scène de Gary Sherman, sans être innovante, contribue à créer un climat très particulier et vraiment réussi. Quant aux effets spéciaux, malgré leur âge, ils gardent encore aujourd'hui une certaine efficacité.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 5 : Quel film ?
Réponse : Les week-ends maléfiques du comte Zaroff, Michel Lemoine, 1976.
Proposé par Fred Loukass
Alors là, respect ! Très certainement l'une des pires productions françaises jamais réalisées ! Un film redoutable à tous les niveaux ! Une succession de scènes involontairement burlesques allant de l'effeuillage de blondes comédiennes (!!!), à des scènes de meurtres grotesques tout en infligeant des scènes de dialogue d'un ridicule achevé ! Un grand bravo à Michel Lemoine qui bat largement Jean Rollin dans un domaine où il était pourtant le grand maître !
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 6 : Quel film ?
Réponse : Certaines nouvelles, Jacques Davila, 1980.
Proposé par Xtof
La guerre d’Algérie a peu irrigué l’imaginaire du cinéma français ; à part « Avoir 20 ans dans les Aurès » et « La question » clairement centrés sur le sujet, on trouve des allusions plus ou moins directes dans « Les parapluies de Cherbourg » et « Le petit soldat » – avec sa scène de torture abjectement conne où Michel Butor entre deux passages dans la baignoire discute politique avec ses tortionnaires. Un film discret et remarquable – « Certaines nouvelles » de Davila – dit peut-être tout ce qu’il y a à savoir sur l’Algérie française du début des années 60. Prenant pour décor une petite ville côtière, Davila montre des familles pieds-noirs plongées dans une léthargie que secouent à peine les attentats de plus en proches perpétrés par l’OAS. Plus politique qu’un simple film à thèse, plus subtil qu’une étude psychologique coupée de toute réalité, « Certaines nouvelles » fait curieusement penser à un « Désert des Tartares » où les Tartares se seraient déjà glissés incognito dans la garnison. Un précis de décomposition terrible mais salutaire.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 7 : Quel film ?
Réponse : Série noire, Alain Corneau, 1979.
Proposé par Mister Zob
Qu’est-ce que j’aime ce film ! Dewaere y est absolument extraordinaire, une fois de plus ! J’adore cette histoire sinistre où médiocrité et authenticité se mêlent d’une façon à la fois terrifiante et belle. Le personnage de Dewaere, pathétique et méprisable, en devient attachant.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 8 : Quel film ?
Réponse : Les contes d'Hoffmann (The tales of Hoffmann), Michael Powell & Emeric Pressburger, 1951.
Proposé par Xtof
Petite madeleine ultime de votre serviteur, « Les contes d’Hoffmann » a été mis en image par une autre de mes marottes, les grands Powell et Pressburger. Reconnaissons toutefois – car nous ne pratiquons pas aveuglément la politique des auteurs – que le résultat est un kougloff visuel extrêmement inégal surtout pertinent dans l’acte d’Olympia, la fameuse poupée mécanique qui a certainement titillé la psyché dévariée de Romero des années avant que ses zombies ne voient le jour. On préférera les inoubliables « Chaussons rouges » que De Palma cite toujours comme l’un de ses films préférés. Reste qu’en 1951 Powell réalisait sans le savoir le rêve suprême d’Ingmar Bergman que celui-ci ne put jamais mener à bien – mettre en scène le sublime opéra d’Offenbach.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 9 : Quel film ?
Réponse : Journal d'un curé de campagne, Robert Bresson, 1951.
Proposé par Mister Zob
Une grosse claque. Un film que j’ai mis un sacré temps à digérer. Perfection de la mise en scène, interprétation irréprochable et histoire impitoyable. Du putain de grand cinoche !
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 10 : Quel film ?
Réponse : Le parrain, 2e partie (The godfather: Part II), Francis Ford Coppola, 1974.
Proposé par Fred Loukass
Incroyable mais vrai, « Le parrain, 2ème partie » n'a jamais été proposé au jeu FRCD ! Pas grand chose à dire si ce n'est qu'on regrette le Coppola de cette époque, qu'on n'a jamais connu de meilleure trilogie et que je suis content d'avoir tendu un piège aux joueurs avec cet indice 2 (qui était bien tiré du 2, et pas du 1) :-)
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 11 : Quel film ?
Réponse : Assaut (Assault on precinct 13), John Carpenter, 1976.
Proposé par Mister Zob
Premier long métrage "officiel" de Big John, premier chef d’œuvre. Cette relecture avouée de « Rio Bravo » éblouit déjà par ses qualités de mise en scènes (la gestion de l’espace, notamment, y est admirable) et ses audaces scénaristiques. Les personnages sont attachants, les répliques mémorables, la musique inoubliable : c’est forcément Zob-culte.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 12 : Quel film ?
Réponse : Sept jours en mai (Seven days in May), John Frankenheimer, 1964.
Proposé par Fred Loukass
Pas de session du jeu FRCD sans désormais évoquer le grand John Frankenheimer ! Un film passionnant de sa grande époque à l'étincelante distribution ! Avec le pote de Super Jamie en indice, c'était cadeau :-) Profitons de cet espace de liberté pour vous rappeler que « Seconds » (qui fera l'objet d'un remake, l'année prochaine, réalisé par Jonathan Mostow) du même Frankenheimer, tourné 2 ans après « Seven days in May », est toujours un film EXTRAORDINAIRE !!!!!
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 13 : Quel film ?
Réponse : La planète des vampires (Terrore nello spazio), Mario Bava, 1965.
Proposé par Mister Zob
Et hop, je me transforme en Jean-Pierre Dionnet pour vous le crier haut et fort (tout en pointant l’index droit vers le haut) : « La planète des vampires » est un authentique chef d’œuvre ! Certes, c’est kitsch et terriblement daté... Je vous l’accorde. Mais c’est beau ! Des couleurs comme ça, ça n’existait pas avant Super Mario et ça n’existe plus depuis. En outre, malgré l’aspect ridicule des décors et des costumes, le maestro parvient à générer une ambiance bien inquiétante... C’est fascinant et jubilatoire ! De la pure magie.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :
Question 14 : Quel film ?
Réponse : L'autre côté du vent (The other side of the wind), Orson Welles, 1972.
Proposé par Xtof
Infâme perversion qui me vaudra certainement une malédiction jusqu’à la quinzième génération, j’ai proposé au jeu FRCD un film que je n’ai pas vu, que personne n’a vu et qui existe pourtant, le fameux « De l’autre côté du vent », enième work-in-progress de Welles presque achevée (moins deux scènes) qu’une obscure histoire de droits tient cloîtrée dans un ou deux coffre-forts (j’exagère un peu, là). Les plus curieux d’entre vous se plongeront dans l’ouvrage pharaonique de Youssef Ishaghpour « Orson Welles – Une caméra visible » pour en savoir un peu plus sur ce film pas si fantôme que ça, ma foi. En attendant, sur les tables du jeu FRCD, à notre belle session, nous inscrivons en lettres de sable et de sueur (la vôtre, je le crains) le grand et beau nom d’Orson Welles.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : (1)Indice 2 (1 point) :
Question 15 : Quel film ?
Réponse : Thelma & Louise, Ridley Scott, 1991.
Proposé par Fred Loukass
Deux actrices sensationnelles, un des derniers grands films de Ridley Scott et une fin inoubliable qui a déchiré plus d'un cœur sensible.
Question (3 points) : Indice 1 (2 points) : Indice 2 (1 point) :


Notes et indications
  1. [Question 14, indice 1] Cette image n'est pas extraite du film recherché.


Scores
1La Ligue des Gentlemen au clair de lune38
2Pétunia la reine du cinéma et ses lapins nains27
3Buñuel se escribe con Ñ26
4Les Idiots fondue ski22
5Les Valseuses20
6Hache et Fer18
6Mi nombre es Legión18
6Sissi & the Atomic Asian Rollmops18
9Ga Bu Zo Meu12
10Gray Men11
11meaT CAB9
12Carlito Brigante8
13ÉLiasz_5
14Akatowek3
14Clifford3
14Cyrmucha3
17Vincent Lefèvre2
18Loose Team1
19Rox et Rookies0

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Le jeu ciné FRCD - 20e édition
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